La cryptosporidiose est une maladie diarrhéique provoquée par un parasite microscopique, le Cryptosporidium. Elle est transmissible directement de personne à personne, par contact avec des animaux porteurs ou par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Il est donc essentiel de surveiller la qualité de l'eau et notamment sa teneur en Cryptosporidium pour mettre en place si nécessaire des process de traitements, au premier rang desquels la filtration.

Zoom sur le Cryptosporidium

Le Cryptosporidium peut vivre dans l'intestin de plusieurs mammifères, notamment dans celui de l'homme. Il forme des cellules semblables à des œufs, appelées oocystes, de 4 à 6 μm de diamètre, qui peuvent survivre à l'extérieur du corps pendant de longues périodes.

Ces oocystes sont libérés avec les selles des humains ou des animaux infectés et contaminent ainsi leur environnement. C'est cette forme du parasite qui est responsable de la transmission de la cryptosporidiose. Les oocystes résistent à la chaleur et au froid.

Conservés en solution aqueuse à température ambiante (15 à 20°C), ils restent viables pendant plus de trois mois et peuvent survivre plus d’un an dans l’eau de mer.

Leur épaisse paroi leur permet de survivre de manière prolongée dans l’environnement et de résister aux désinfectants usuels à base de chlore, dont l’eau de Javel. La filtration absolue est donc un outil de choix pour prévenir cette contamination.

Cryptosporidium parvum accroché à la muqueuse intestinale (x 11.000). © Alton B. Farris et al. Source image : www.futura-sciences.com

Quels filtres choisir ?

Si les oocystes de Cryptosporidium ont une taille comprise entre 4 et 6 µm, ils peuvent se déformer et passer à travers des filtres de rétention dont le seuil de coupure est supérieur ou égal à 3 µm. Ainsi, pour retenir efficacement ces parasites, il est recommandé de choisir un système de filtration dont le seuil de coupure est inférieur ou égal à 1 µm.

Conseil de l'expert :

 Les filtres disponibles sur le marché assurent, à 1 μm, un taux de rétention  absolu supérieur à 99,98 % (ß >5000)

 

Pour en savoir plus sur l'efficacité des filtres

Pour éliminer les oocystes de Cryptosporidium dans l'eau utilisée dans les aliments, les boissons et les industries utilisant de l'eau ultra pure, on utilise des cartouches filtrantes plissées en polypropylène ou en nylon 6.

Elles renferment un média filtrant avec une densité de fibres graduée. Les fibres de la cartouche sont thermosoudées en continu sur l’âme centrale, pour limiter le relarguage de fibres.

Lors de la fabrication du filtre par extrusion, le diamètre des fibres est contrôlé afin de fabriquer plusieurs grades de filtration. Le volume de vide laissé entre les différentes couches interliées est maximisé pour garantir une grande capacité de rétention et une faible perte de charge initiale.  

Combiné à une grande surface de filtration, ce mécanisme de filtration de profondeur à densité graduée offre une capacité exceptionnelle de rétention d’oocystes, avec un haut débit.

Ces filtres sont fabriqués sans surfactants pour minimiser les extractibles. Ils supportent des températures élevées (130 °C), ce qui permet de les stériliser aussi souvent que nécessaire.

Leurs embouts sont soudés directement sur la cartouche filtrante pour plus de sécurité et de robustesse.

Conseil de l'expert :

 Il faut impérativement éviter le relargage d’oocystes de Cryptosporidium par des biofilms présents dans les installations de traitement de l'eau, et notamment dans les dispositifs filtrants ou dans le réseau lui même.

 

 

De tels dispositifs filtrants sont mis en place lorsqu'il est crucial de débarrasser l'eau des Cryptosporidium qu'elle contient.

C'est le cas dans de nombreuses industries : fabrication d'eau minérale ou d'autres boissons en bouteille, eau de lavage utilisée en agroalimentaire pour préparer par exemple des fruits ou des salades, fontaines à eau potable.

 

 

Conseil de l'expert :

 Les filtres utilisés pour éliminer les oocystes de Cryptosporidium permettent également la rétention d'un autre protozoaire entérique, lui aussi pathogène, le Giardia.

 

 

Vous recherchez des filtres industriels pour éliminer les oocystes de Cryptosporidium dans l'eau contaminée ? Contactez nos experts pour des conseils avisés sur les choix de filtres industriels à opérer.

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