Les endotoxines sont des toxines sécrétées par un microorganisme lors de la lyse de certaines bactéries Gram négatif, autrement dit qui ne sont libérées dans le milieu qu’en cas de destruction du germe.

Les endotoxines sont responsables d’infections, comme la méningite fulminante. Les effets vont de la fièvre au choc irréversible, voire aux conséquences létales.

Prévenir la contamination et la présence d’endotoxines dans le fluide sont donc d’une importance fondamentale dans la production de produits à destination des patients.

Dans cet objectif critique, il y a lieu de prendre en considération plusieurs étapes, dont la contamination des réseaux d’eau par les endotoxines. Gérer et contrôler la contamination bactérienne du réseau d’eau impliquent la mise en place d’un dispositif permettant une protection entre le réseau d’eau et le process en aval.

La technologie des filtres classiques ne permet pas d’arrêter les endotoxines car les capacités de rétention des filtres ne sont pas adaptées pour filtrer ces molécules. Cependant, on peut utiliser des membranes filtrantes comportant une charge de surface positive et qui, par attraction électrostatique, peuvent retenir les endotoxines, chargées négativement. Mais, dans cette configuration, la membrane va retenir également tous les composés chargés négativement et conduire, donc à un colmatage prématuré.

Les techniques d’ultrafiltration et de distillation sont en capacité de répondre à la rétention des endotoxines ; en ayant conscience des investissements lourds et des coûts énergétiques importants qu’elles engendrent.

 

Les endotoxines peuvent, chez les patients :

  • Perturber l'hémostase
  • Être responsables d'atteintes vasculaires
  • Provoquer de fortes fièvres
  • Entraîner un choc septique
  • Créer des malaises, des douleurs diffuses
  • Engendrer des gênes thoraciques et des toux
 

Une solution de filtration frontale de rétention des endotoxines existe : la technologie de la fibre creuse contrairement à la technologie classique de la membrane plissée.
Répondant, notamment, aux exigences des industries pharmaceutiques, la fibre creuse participe à l’élimination des endotoxines, des bactéries et des spores.

La gamme FiberFlo ont des surfaces de filtration 2 à 3 fois supérieures à des cartouches à membrane plissée. A titre d’exemple, une cartouche FiberFlo de 10’’ présente une surface de filtration de 1,5 m².

Pour un même seuil de filtration et grâce à ses surfaces de filtration importante, ces éléments filtrants à fibre creuse offrent des débits pouvant aller jusqu’à 3 fois le débit d’un filtre semblable plissé.

Validée par un challenge particulaire, en plus du challenge bactérien classique, la membrane fibre creuse offre des seuils de rétention absolus. Cela signifie qu’un filtre FiberFlo 0,2 µm est garanti absolu pour les particules de 0,2 µm.
Autre avantage significatif, les cartouches FiberFlo s’installent dans tout type de corps de filtre classique grâce à ses embouts standards 222 ou 226.

 

Quelques données techniques :

FiberFlo 100

 

Seuil de filtration : 0,1 µm absolu challenge particulaire

Surface filtrante : 1,5 m² par module de 10’’

Validation rétention d’endotoxines : 1 EU/ml*

Débit recommandé : 12-13 l/mn par module de 10’’

Les cartouches FiberFlo

FiberFlo 50

 

Seuil de filtration : 0,05 µm absolu challenge particulaire

Surface filtrante : 1,5 m² par module de 10’’

Validation rétention d’endotoxines : 5 EU/ml*

Débit recommandé : 9-10 l/mn par module de 10’’

 * La limite de détection d’endotoxines fixée par le test LAL est de 0,06 EU/ml.